Информация об исполнителе
Diaouled ar Menez (Les diables de la montagne1) est un groupe de musique bretonne formé en 1971. La formation devient très rapidement un groupe phare des festoù-noz bretons, dont l'influence a marqué le renouveau breton des années 19702. C'est l'un des premiers à mélanger instruments traditionnels et électrifiés, sur une musique à danser.
Historique
Le groupe se forme en 1971 à Carhaix, de la rencontre entre Jean-Yves Le Corre (accordéon), Philippe Le Balp (flûte, biniou et bombarde) et Bruno Le Manac'h (guitare acoustique et électrique). Au moment du succès d'Alan Stivell, qui ouvre les voies d'un habile et audacieux métissage entre sonorités trads et rock, ils proposent un répertoire rock celtique en Centre-Bretagne3.
Après quelques prestations sous le nom d'Avel ar C'hwitell (« Le vent du sifflet »), le talabarder Yann Goasdoué (futur directeur de la Coop Breizh) rejoint la formation lors d’un concert au foyer culturel de Menez-Kamm où il était animateur. Les cinq musiciens sont baptisés les Diaouled ar Menez (les diables de la montagne) par Youenn Gwernig, qui sait que « la musique produite par ces quatre larrons est plutôt destinée à l'exaltation des corps qu'à l'élévation des âmes »4. Ils donnent leurs premiers festoù-noz en 1972 dans le Finistère5. Le répertoire est fondé sur la musique à danser de Basse-Bretagne, avec une forte prépondérance des thèmes de Centre Bretagne (gavotte, plinn et fisel)4.
Le groupe est rejoint par Bernard Benoît à la basse. La danse est rythmée par les instruments traditionnels accompagnés de sonorités résolument modernes par les instruments électrifiés. Les Diaouled ar Menez popularisent ce modèle et participent au premier revival breton que connait ce nouveau type de festoù-noz urbains. L’époque est marquée par des luttes sociales, auxquelles le groupe va prendre part (rassemblements des ouvriers du Joint Français, Secours Populaire Interceltique).
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Historique
Le groupe se forme en 1971 à Carhaix, de la rencontre entre Jean-Yves Le Corre (accordéon), Philippe Le Balp (flûte, biniou et bombarde) et Bruno Le Manac'h (guitare acoustique et électrique). Au moment du succès d'Alan Stivell, qui ouvre les voies d'un habile et audacieux métissage entre sonorités trads et rock, ils proposent un répertoire rock celtique en Centre-Bretagne3.
Après quelques prestations sous le nom d'Avel ar C'hwitell (« Le vent du sifflet »), le talabarder Yann Goasdoué (futur directeur de la Coop Breizh) rejoint la formation lors d’un concert au foyer culturel de Menez-Kamm où il était animateur. Les cinq musiciens sont baptisés les Diaouled ar Menez (les diables de la montagne) par Youenn Gwernig, qui sait que « la musique produite par ces quatre larrons est plutôt destinée à l'exaltation des corps qu'à l'élévation des âmes »4. Ils donnent leurs premiers festoù-noz en 1972 dans le Finistère5. Le répertoire est fondé sur la musique à danser de Basse-Bretagne, avec une forte prépondérance des thèmes de Centre Bretagne (gavotte, plinn et fisel)4.
Le groupe est rejoint par Bernard Benoît à la basse. La danse est rythmée par les instruments traditionnels accompagnés de sonorités résolument modernes par les instruments électrifiés. Les Diaouled ar Menez popularisent ce modèle et participent au premier revival breton que connait ce nouveau type de festoù-noz urbains. L’époque est marquée par des luttes sociales, auxquelles le groupe va prendre part (rassemblements des ouvriers du Joint Français, Secours Populaire Interceltique).
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